L’art
de la rue

Empreintes Urbaines est né d’un geste simple : poser une feuille sur un couvercle d’égout et révéler, à l’encre, la beauté cachée du sol qu’on foule chaque jour sans le voir. À travers cette pratique, j’explore la ville comme un musée à ciel ouvert, où chaque plaque raconte une histoire de territoire, d’artisanat et de mémoire collective. Je travaille à la frontière entre archéologie urbaine et art contemporain : je collecte, imprime, puis transpose ces motifs industriels dans des compositions graphiques qui questionnent notre rapport à la ville, au patrimoine et à l’imperfection. Chaque empreinte devient une trace tangible de notre passage, un fragment de Montréal transformé en œuvre poétique. Ce processus, à la fois physique et méditatif, me permet d’ancrer mon art dans la matière brute du quotidien tout en lui redonnant une dimension sensible et intemporelle.