atelo
mon saboteur intérieur
Atelo vient du grec « incomplet ». C’est ma philosophie créative qui célèbre l’imperfection, l’exploration et le jeu. Ici, l’art évolue librement, sans ego ni pression de perfection.
Atelo, c’est mon inner saboteur, comme dirait RuPaul.
C’est cette petite voix perfide qui chuchote qu’on n’est pas assez. Pas assez bonne, pas assez brillante, pas assez constante. Celle qui me fait douter, qui compare, qui minimise, qui freine.
Pendant longtemps, j’ai cru qu’elle était moi.
Mais en lui donnant une forme, une silhouette, je l’ai sortie de mon corps. Je peux la regarder. L’observer. La voir exister en dehors de moi.
Et surtout, je peux choisir de ne plus fusionner avec elle.
Atelo, c’est ma part d’ombre.
Elle doute de mon talent, méprise mon art, sabote mes élans.
Mais elle m’enseigne aussi.
Sa jalousie me montre mes désirs les plus vrais.
Ses doutes soulignent la grandeur des défis que j’ose relever.
Et son ego me rappelle que la création n’a rien à prouver.
Elle fait partie de moi, et c’est bien ainsi.
En lui donnant un visage, je peux enfin lui parler, la remettre à sa place, ou même la remercier.
Atelo, c’est la voix du chaos que j’apprends à transformer en art.

